- mensonge
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• 1080; lat. pop. °mentionica, du bas lat. mentire → mentir1 ♦ Assertion sciemment contraire à la vérité, faite dans l'intention de tromper. ⇒ contrevérité, fable, histoire, invention, vx menterie, tromperie; fam. blague, bobard, boniment, craque, 1. salade. Gros, grossier mensonge. Mensonge éhonté. Mensonge diplomatique, officieux. Pieux mensonge, inspiré par la piété ou la pitié. Mensonge par omission. ⇒ réticence. Mensonge pour se mettre en valeur. ⇒ vantardise. Un tissu de mensonges. Dire des mensonges. « Je commençais à débiter mon mensonge en tremblant » (A. Daudet). Mensonges de la propagande. ⇒ désinformation.2 ♦ L'acte de mentir, la pratique de l'artifice, de la fausseté. ⇒ imposture. « Le mensonge m'a toujours été si odieux et si impossible » (Lamartine). Vivre dans le mensonge. Mensonge pathologique. ⇒ fabulation, mythomanie. Détecteur de mensonge.3 ♦ Fiction, en art. ⇒ artifice. Les « fables de la mythologie unies aux mensonges du roman » (Chateaubriand).4 ♦ Ce qui est trompeur, illusoire. ⇒ duperie, illusion, mirage. « Le bonheur est un mensonge » (Flaubert). « Laissez, laissez mon cœur s'enivrer d'un mensonge » (Baudelaire). PROV. Songes, mensonges : les rêves sont trompeurs.⊗ CONTR. Vérité, véracité. Réalité.Synonymes :- duplicité- faussetéAssertion contraire à la véritéSynonymes :- boniment- comédie (familier)- contre-vérité- craque (familier)- histoire (familier)- menterie (vieux)- momerieContraires :- véritéLittéraire. Ce qui est faux, illusoire, trompeurSynonymes :- erreur- illusion- miragemensongen. m.d1./d Assertion contraire à la vérité faite dans le dessein de tromper.— Pieux mensonge, dit pour rendre service ou pour ne pas faire de peine.|| Pratique, habitude du mensonge. Syn. (France rég., oc. Indien, Québec) menterie.d2./d Erreur, illusion. Tous les songes sont mensonges.⇒MENSONGE, subst. masc.A. —Affirmation contraire à la vérité faite dans l'intention de tromper. Synon. craque (pop.), bobard (fam.), boniments (fam.), histoires (fam.), menterie. Elle prétendit d'abord avoir la migraine; puis elle rougit de ce mensonge et le pallia soudain en disant qu'elle ne me voyait point partir sans regret (BALZAC, Lys, 1836, p. 152). Il n'est pas possible de dire la vérité, mais on peut faire des mensonges transparents: c'est à vous de voir au travers (RENARD, Journal, 1902, p. 726). Francillon se penchait sur le livre avec une application pleine de défiance, comme s'il se fût proposé de déceler les mensonges de l'auteur (SARTRE, Mort ds âme, 1949, p. 54). V. mentir ex. 1.SYNT. Mensonge calomnieux, diplomatique, grossier, humiliant, hypocrite, inutile, maladroit; affreux, beau, grand, infâme, petit, vilain mensonge; longue suite, tissu de mensonges; faire des mensonges gros comme des montagnes; commettre, conter, dire, fabriquer, faire, forger, inventer, raconter un (des) mensonge(s); aligner des mensonges; être contraint, entraîné au mensonge; s'abaisser jusqu'au mensonge; avoir horreur du mensonge; être accusé, être convaincu de mensonge; aller de mensonge en mensonge.♦Père du mensonge. Le diable. Satan, dit l'évangile, est le père du mensonge; le mal ne veut jamais porter son nom et s'offense mortellement de l'entendre prononcer (AMIEL, Journal, 1866, p.66).♦Mensonge joyeux. Mensonge fait par plaisanterie. Depuis 1851, je ne crois pas avoir fait un seul mensonge, excepté naturellement les mensonges joyeux (RENAN, Souv. enf., 1883, p. 363). Mensonges officieux. Mensonge fait dans l'intention de rendre service. Obtiens de ta soeur et de ton beau-frère qu'ils prennent sur eux un petit mensonge officieux (BALZAC, Splend. et mis., 1844, p. 216). Pieux mensonge. Mensonge fait à quelqu'un dans l'intention de lui épargner quelque chose de pénible. Si Breuil, pour s'excuser de ses pieux mensonges, nous dit que les peintures se sont effacées depuis soixante-quatorze ans qu'on les a découvertes, il faudra que les autres se donnent bien du mal pour nous expliquer comment elles se sont conservées intactes pendant les 53.877 ans qui ont précédé la trouvaille (T'SERSTEVENS, Itinér. esp., 1963, p.308).♦Mensonge par omission.— En partic., au sing. [Avec art. déf.] Fait, habitude de mentir. S'enfoncer dans le mensonge. L'habitude arrangea tout. Ils vécurent l'un et l'autre quelques années assez à l'aise dans le mensonge (GUÉHENNO, Jean-Jacques, 1948, p. 74):• 1. À tant de preuves qui corroboraient ma version première, j'avais stupidement préféré de simples affirmations d'Albertine. Pourquoi l'avoir crue? Le mensonge est essentiel à l'humanité. Il y joue peut-être un aussi grand rôle que la recherche du plaisir, et d'ailleurs est commandé par cette recherche.PROUST, Fugit., 1922, p. 609.B. —P. ext.1. Tromperie, illusion. Synon. erreur, mirage. Dis-moi que tu es sinon heureuse, du moins calme. Le bonheur est un mensonge dont la recherche cause toutes les calamités de la vie (FLAUB., Corresp., 1847, p. 55).2. Artifice:• 2. Lohengrin lui paraissait d'un mensonge à hurler. Il haïssait cette chevalerie de pacotille, cette bondieuserie hypocrite, ce héros sans peur et sans coeur, incarnation d'une vertu égoïste et froide qui s'admire et qui s'aime avec prédilection.ROLLAND, J.-Chr., Révolte, 1907, p. 392.REM. Mensonginet, subst. masc. Petit mensonge. Un joli petit mensonginet vaut souvent mieux qu'une épaisse vérité (LABICHE, Misanthr. et Auv., 1852, I, 19, p. 197).Prononc. et Orth.: [
]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. Ca 1100 mençunge «affirmation contraire à la vérité» (Roland, éd. J. Bédier, 1760); ca 1160 mençonge (Eneas, éd. J. J. Salverda de Grave, 1557); 1188 mensonge (AIMON DE VARENNES, Florimont, 862 ds T.-L.); 1694 mensonges officieux (Ac.); 1826 pieux mensonge (STENDHAL, Souvenirs d'un gentilhomme italien ds Romans et nouvelles, éd. H. Martineau, p. 1175); 1874 théol. mensonge joyeux (Lar. 19e); 2. 1re moitié du XIIe s. «illusion, ce qui est trompeur» (Psautier Cambridge, éd. Fr. Michel, 4, 2). D'un lat. pop. mentionica, dér. du b. lat. mentio «mensonge» (VIe s. ds DU CANGE et TLL), qui paraît plutôt continuer le lat. class. mentio «mention» (d'où «mention mensongère»: Pensomeni discuntur fallaces qui rem aliquam mentionibus conantur adserere ut diximus de philosophis qui dicunt sidicomentarii et mentitur uerum dico ds CGL, p. 38, 18), qu'être issu par haplologie de mentitio, de mentitus, part. passé de mentiri «mentir»; un autre type mentionia est supposé par l'ital. menzogna, a. fr. mensoigne (v. FEW, 6, 1, p. 738b-739). Mensonge est du genre fém. jusqu'au début du XVIIe s., ensuite masc. (on le trouve une 1re fois au masc. en 1530, PALSGR., p. 239), peut-être sous l'infl. de songe, avec lequel il est lié, dans la litt., dès le XIIe siècle. Fréq. abs. littér.: 3 838. Fréq. rel. littér.: XIXe s.: a) 3896, b)3715; XXe s.: a) 6827, b) 6900. Bbg. BLUMENFELD (R.). Rem. sur songe/mensonge. Romania. 1980, t. 101, pp. 385-390. — HASSELROT (B.). Pt suppl. de dimin. fr. St. neophilol. 1959, t. 31, p. 38 (s.v. mensonginet). — JUD (J.). Mensonge,... Vox rom. 1950, t. 11, pp. 101-124. — MALKIEL (Y.). Ancient hispanic vera(s) and mentira(s)... Rom. Philol. 1952, t.6, pp.121-172. — QUEM. DDL t. 20 (s.v. mensonginet).
mensonge [mɑ̃sɔ̃ʒ] n. m.ÉTYM. V. 1180; mençunge, 1080; lat. pop. mentionica, du bas lat. mentio, du lat. class. mentiri « mentir ».❖1 (Un, des mensonges). Assertion sciemment contraire à la vérité, faite dans l'intention de tromper. ⇒ Blague, bobard, boniment, bourde, conte, contre-vérité, craque (fam.), fable, fausseté (vx), feinte, fiction (vx), histoire, inexactitude, invention, menterie (vieilli), mystification, salade (fam.; au plur.), tromperie (cf. Entorse à la vérité, et, argot fam., des bourres, du charre). || Mensonge grave, criminel (→ Avantage, cit. 55), détestable (cit. 3), éhonté. || Gros, grossier mensonge (→ Gain, cit. 6; grève, cit. 11). ⇒ Fil (cousu de fil blanc). || Mensonge innocent, bénin, fait en plaisantant (⇒ Blague, canular, farce, gausse (vx)…). || Mensonge officieux, fait pour rendre service. — ☑ Pieux mensonge, fait dans l'intérêt de la religion ou pour éviter un chagrin, une peine à autrui. — Les mensonges d'un fanfaron (⇒ Fanfaronnade, galéjade, hâblerie), d'un flatteur (⇒ Flatterie), d'un fourbe, d'un imposteur, d'un simulateur (⇒ Artifice, fourberie, imposture, simulation…), d'un hypocrite (⇒ Escobarderie, vx)... — Débiter (→ 1. Débiter, cit. 11), dire, lâcher, faire un mensonge, des mensonges. || Commettre un mensonge. ⇒ Mentir. || Échafauder (cit. 3) un mensonge. || Renchérir sur un mensonge. || Abuser, mystifier, tromper qqn par un mensonge (→ fam. Monter un bateau, tirer une carotte). || Découvrir un mensonge. || Être convaincu de mensonge. ☑ Loc. fam. C'est vrai, ce mensonge ?, se dit pour marquer que l'on met en doute une assertion (souvent en parlant à un enfant).1 Il y a deux sortes de mensonges : celui de fait, qui regarde le passé, celui de droit qui regarde l'avenir. Le premier a lieu quand (…) on parle sciemment contre la vérité des choses. L'autre a lieu quand (…) on montre une intention contraire à celle qu'on a.Rousseau, Émile, II.2 (…) les prêtres, voyant que les armées françaises menaçaient d'une invasion les États de l'Église, commencèrent à répandre le bruit que l'on voyait des statues en bois du Christ et de la Vierge ouvrir les yeux; la crédulité populaire accueillit avec confiance ce pieux mensonge (…)Stendhal, Souvenirs d'un gentilhomme italien.3 À partir de ce moment, son existence ne fut plus qu'un assemblage de mensonges, où elle enveloppait son amour comme dans des voiles, pour le cacher.Flaubert, Mme Bovary, III, V.3.1 Elle s'employait à démentir les bruits de sorcellerie et de magie qui couraient sur le compte de Zacharius; mais comme, au fond, elle était persuadée de leur vérité, elle disait et redisait force prières pour racheter ses pieux mensonges.J. Verne, Maître Zacharius, p. 152.4 (…) l'expérience de la vie nous apprend promptement que les mensonges les plus inutiles sont ceux-là qui prétendent masquer après coup les erreurs ou les fautes, les mensonges d'excuse, qu'on pourrait appeler les mensonges de raccroc.Bernanos, les Grands Cimetières sous la lune, p. 217.5 (…) un mensonge découvert offense, mais une faute avouée offense aussi; l'enfant redoute les signes du blâme et de la colère, et c'est souvent par un sentiment d'amour ou de respect qu'il ajourne le moment difficile (…)Alain, Propos, 12 août 1922, Subtilité sous le mensonge.6 — Malade ? C'est un truc pour que j'ouvre. C'est vrai ce mensonge-là ?Cocteau, les Enfants terribles, p. 29.♦ Les mensonges de la propagande, de la presse, des médias ⇒ Désinformation. — Mensonge par omission (⇒ Obreptice; dissimulation, réticence).2 (1273). || Le mensonge : l'acte de mentir, la pratique de l'artifice, par le langage. ⇒ Bidon, bourrage (de crâne, fam.), calomnie (cit. 2), comédie, duplicité (2.), fausseté, fourberie (cit. 3), frime (fam.), hypocrisie (2.), imposture (cit. 3); → Comédien, cit. 4. || Ne trouver dans les livres que le mensonge et l'erreur (→ Charlatan, cit. 4). || Vérité et mensonge (→ 1. Faux, cit. 47)… || Haïr, combattre le mensonge et l'injustice. || Le mensonge est bienfaisant (cit. 5, France). || Droit du mensonge, en politique (→ Machiavéliste, cit.). || « L'enfant ignore le vrai mensonge avant l'âge de raison (6 ou 7 ans) » (A. Porot, Manuel alphabétique de psychiatrie, 1975, art. Mensonge, p. 422 b). — Le mensonge en psychopathologie. ⇒ Mythomanie, simulation; et aussi calomnie, confabulation, fabulation.7 Si, comme la vérité, le mensonge n'avait qu'un visage, nous serions en meilleurs termes. Car nous prendrions pour certain l'opposé de ce que dirait le menteur. Mais le revers de la vérité a cent mille figures et un champ indéfini.Montaigne, Essais, I, IX.8 Nous avons attaché d'autant plus d'infamie au mensonge, que, de toutes les mauvaises actions, c'est la plus facile à cacher, et celle qui coûte le moins à commettre; mais dans combien d'occasions le mensonge ne devient-il pas une vertu héroïque !Voltaire, Traité métaphysique, IX.9 Le mensonge m'a toujours été si odieux et si impossible que je ne voudrais pas même de la suprême félicité du ciel s'il fallait tromper le ciel pour y entrer !Lamartine, Raphaël, XVIII.10 Le mensonge cherche toujours à imiter la vérité.Fustel de Coulanges, la Cité antique, II, X.11 (…) j'aime la vérité. Je crois que l'humanité en a besoin; mais (…) elle a bien plus grand besoin encore du mensonge qui la flatte, la console, lui donne des espérances infinies. Sans le mensonge, elle périrait de désespoir et d'ennui.France, la Vie en fleur, Postface.12 Le mensonge est essentiel à l'humanité. Il y joue peut-être un aussi grand rôle que la recherche du plaisir et, d'ailleurs, est commandé par cette recherche. On ment pour protéger son plaisir ou son honneur si la divulgation du plaisir est contraire à l'honneur. On ment toute sa vie, même surtout, peut-être seulement, à ceux qui nous aiment. Ceux-là seuls, en effet, nous font craindre pour notre plaisir et désirer leur estime.Proust, À la recherche du temps perdu, t. XIII, p. 236-237.♦ Machine à détecter le mensonge : appareil enregistrant simultanément les variations de résistance électrique de la peau et de différents phénomènes végétatifs (respiration, rythme cardiaque…), afin de déceler les moments d'exacerbation de l'état émotionnel du sujet quand il ment en répondant à un questionnaire.♦ Didact. Acte par lequel sont produits des signes destinés à tromper.12.1 Le mensonge est un acte volontaire destiné à tromper le récepteur. Le message mensonger est toujours faux pour son émetteur, et correspond à « dire ce qu'on ne croit pas » (même si ce que l'on croit est une erreur). Il constitue une des fonctions importantes du langage et n'est pas l'apanage du langage articulé : on peut mentir par des actes. Il existe aussi chez les animaux, sous forme de ruse (primates, renard, etc.).Josette Rey-Debove, Sémiotique, p. 94.3 Ce qui est inauthentique, faux, trompeur (dans le comportement, les attitudes). ⇒ Artifice, faux. || Vivre à l'aise (cit. 7) dans le mensonge. || Appuyer (cit. 2), construire son bonheur sur le mensonge (→ Faillite, cit. 5). || Des âmes de mensonge (→ Excuser, cit. 4). — Mensonge envers soi-même (→ Agrandir, cit. 7).13 Nous ne sommes que mensonge, duplicité, contrariété, et nous cachons et nous déguisons à nous-mêmes.Pascal, Pensées, VI, 377.♦ ☑ (Déb. XVIe). L'esprit, le père du mensonge : le démon.4 (V. 1120). Fiction, en art. ⇒ Conte, fable, invention (→ Historique, cit. 7). || Les mensonges du roman (→ Associer, cit. 25). || Mensonge poétique (→ 2. Lever, cit. 2; ami, cit. 29, La Fontaine).14 Les mensonges sont continuellement nécessaires (en peinture), même pour arriver au trompe-l'œil.Baudelaire, Curiosités esthétiques, « Salon 1846 », III.5 Ce qui est trompeur; ce qui passe ou peut passer pour une vérité sans être vrai. ⇒ Erreur, illusion (→ Esprit, cit. 43; 1. feu, cit. 70; ignorer, cit. 23; imagination, cit. 10, Pascal). || Le bonheur (cit. 23) est un mensonge. ⇒ Mirage, simulacre. ☑ Prov. Songes, mensonges : les rêves sont trompeurs.15 On n'a dit que peu de choses sur les mensonges imprimés dont la terre est inondée (…) On donnera ici seulement quelques règles générales, pour précautionner les hommes contre cette multitude de livres qui ont transmis les erreurs de siècle en siècle.Voltaire, Mélanges historiques, « Mensonges imprimés », XXII.16 Laissez, laissez mon cœur s'enivrer d'un mensonge,Plonger dans vos beaux yeux comme dans un beau songe,Baudelaire, les Fleurs du mal, « Spleen et idéal », XL.❖CONTR. Réalité, vérité. — Franchise, véracité. — Exactitude, fidélité.DÉR. Mensonger.
Encyclopédie Universelle. 2012.
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